Mohawk

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Mohawk a choisi de créer pour son équipe de conception un espace qui stimulerait la créativité tout en représentant les valeurs environnementales de l’entreprise.

Si beaucoup de fabricants proposent du mobilier et des matériaux de construction écologiques, très peu offrent des produits respectant les critères stricts de la certification confirmant l’exclusion des composants de la liste rouge de l’International Living Future Institute (ILFI). Le Groupe Mohawk est l’un d’eux. Lorsque ce fabricant de la Géorgie a décidé, l’an dernier, de rénover l’une de ses installations situées à Dalton, il souhaitait que le projet respecte les critères du Défi du bâtiment vivant (« Living Building Challenge ») de l’ILFI, qui comprennent une liste rouge de produits chimiques et de matériaux toxiques, que l’entreprise évite d’ailleurs dans la fabrication de ses quelque 300 styles de tapis commerciaux. « Nous voulions confirmer notre engagement et agir en cohérence avec nos propos en réalisant un projet conforme aux critères du Défi », explique Jackie Dettmar, vice-présidente à la conception et au développement de produits de Mohawk. Terminé en mars 2016, le nouvel espace de 3 000 m² (33 000 pi²), qui héberge l’équipe de conception de l’entreprise, est devenu le premier projet du sud-est des États-Unis à obtenir la certification confirmant le respect des « pétales » du Défi.

Pour mieux soutenir son équipe de conception et refléter l’importance accordée aux plus hautes normes de durabilité de l’industrie des matériaux de construction, Mohawk a choisi de créer un espace réservé à l’équipe stimulant la créativité, mais représentant ses valeurs environnementales. Mohawk a sélectionné l’étage supérieur d’un immeuble de deux étages construit dans les années 1960 – l’un des nombreux édifices que possède l’entreprise en Géorgie – en raison de la proximité de son siège social, situé à Calhoun. Le Groupe Mohawk, qui travaillait avec l’ILFI depuis nombre d’années et qui en appuyait les efforts de promotion de la transparence quant aux composants des produits et des matériaux de construction, cherchait à accroître son influence environnementale dans le milieu en se conformant aux critères du Défi pour la rénovation de cet espace. Les équipes de conception et de durabilité de l’entreprise ont donc travaillé à créer un espace respectant les exigences fonctionnelles et esthétiques des designers, mais aussi à respecter autant de normes du Défi que possible. Celles-ci sont largement reconnues pour être les normes de construction verte les plus ambitieuses au monde.

Comme pour la certification LEED du U.S. Green Building Council, qui préconise des principes de construction verte, les impératifs du Défi prescrivent des façons de faire qui préservent et protègent la planète et qui font évoluer les pratiques de conception en promouvant divers concepts durables, dont la carboneutralité, la consommation d’eau et la prise en compte de la santé et du bien-être des occupants. Ces critères, qui sont séparés en sept catégories environnementales appelées « pétales », couvrent divers aspects de la conception durable. Les voici : le site, l’eau, l’énergie, la santé et le bien-être, les matériaux, l’équité et l’esthétisme. Puisqu’il s’agissait d’une rénovation, certains aspects seraient très difficiles à satisfaire, donc l’objectif était d’obtenir une certification « Pétale », qui exige l’atteinte de trois pétales ou plus – dont au moins un doit être l’eau, l’énergie ou les matériaux – et la satisfaction d’exigences touchant l’inspiration, l’éducation et la limite de la croissance.

Étant donné que le Groupe Mohawk entretient une relation de longue date avec le Savannah College of Art and Design (SCAD) et que cet établissement, grâce à son centre d’apprentissage collaboratif, avait déjà permis la collaboration aux projets concrets de plusieurs entreprises, les étudiantes et étudiants ont été invités à participer à un concours pour la conception de l’espace. « Les étudiantes et étudiants ont visité l’espace, fait des recherches sur l’entreprise, et présenté leurs concepts à l’équipe de Mohawk », explique Lisette Robinson, professeure au SCAD, qui a dirigé le concours du cabinet étudiant. Mohawk a retenu un concept appelé le « Laboratoire de lumière », conçu par l’étudiant en design Bradley Odom, qui a travaillé plusieurs années comme directeur de l’éducation en design pour le fabricant de mobilier West Elm.

 

« Mohawk souhaitait aménager un environnement de travail ouvert et susciter un changement de paradigme dans sa culture grâce à un espace favorisant la collaboration. »

« Mohawk souhaitait aménager un environnement de travail ouvert et susciter un changement de paradigme dans sa culture grâce à un espace favorisant la collaboration, raconte Bradley Odom. Pour y arriver, il m’apparaissait essentiel d’intégrer de la lumière au projet. Pour moi, le fait de centrer le projet sur la lumière influencerait non seulement le processus de conception, mais aussi la culture de l’entreprise. »

Mettant à profit l’éclairage naturel, la conception du Laboratoire de lumière s’articule autour d’une aire de collaboration centrale ouverte située sous un puits de lumière existant, qui a inspiré le concept. Des aires de travail et de rencontre supplémentaires rayonnent jusqu’aux fenêtres, qui donnent sur un sublime paysage montagneux. « Une fois le concept choisi, toute la classe a participé à l’élaboration du projet. Différentes équipes ont pris en charge différents aspects du design, dont l’ameublement, les accessoires et les équipements, l’aménagement de l’espace, les œuvres d’art et la finition, explique Lisa Robinson. Chaque aspect a fait l’objet d’une présentation, et l’équipe de Mohawk a été séduite. »

En collaboration avec l’équipe de design du Groupe Mohawk, les étudiantes et les étudiants ont choisi de recycler des matériaux qui avaient été entreposés par l’entreprise et d’utiliser du nouveau mobilier et des finitions n’intégrant aucun des 22 produits chimiques ou matériaux toxiques de la liste rouge du Défi. Plusieurs produits de Teknion ont été sélectionnés pour les postes de travail et les salles de réunion, puisqu’il s’agit du seul fabricant de mobilier de bureau dont les produits répondent aux exigences de divulgation de la certification Declare associée au Défi, qui prévoit l’indication concise des composants d’un produit, comme le fait l’étiquette nutritionnelle d’un aliment. « Le mobilier sélectionné, qui ne comportait aucun des produits de la liste rouge, a concrétisé notre vision, celle de créer un environnement sain et esthétique pour notre personnel, explique Jackie Dettmar. Puisque Teknion est aussi déterminée que Mohawk à éliminer les ingrédients toxiques de ses produits, c’était un partenariat naturel. »

Parmi les produits ayant obtenu la certification Declare, l’équipe a intégré à ce nouvel espace sain et inspirant 76 postes de travail et modules de rangement des collections District et Interpret, des bureaux et des systèmes de classement District dans 13 bureaux privés disposés en rayons autour du noyau, et des fauteuils Projek dans toutes les zones de travail. « L’emploi de mobilier exempt des produits de la liste rouge est important dans le milieu, parce que la conception durable est passée d’une approche prescriptive à un appui transformateur et restaurateur de la santé humaine », explique Tracy Backus, directrice des programmes de développement durable pour Teknion. Des fauteuils Fractals de Studio TK définissent aussi quatre zones de détente, qui sont installées autour du noyau du bureau et qui encadrent deux grandes tables de travail Expansion modifiées pour accueillir les échantillons de tapis de Mohawk. Accompagnées de tabourets Juntura de Studio TK, elles proposent un espace de travail collaboratif.

Les possibilités de personnalisation de Teknion constituaient un atout, puisqu’elles permettaient de répondre aux exigences d’exclusion des produits de la liste rouge de Mohawk. « Pour les postes de travail et les dessus de tables, le distributeur offrait un linoléum conforme, indique Jackie Dettmar. Vu le vaste choix de couleurs de tissus pour les fauteuils et les éléments d’accent, nous avons aussi pu réaliser le design souhaité et réunir la palette de couleur que nous voulions chez un seul fournisseur. » Elle souligne que la palette choisie est justement inspirée des tapis biophiliques texturés de Mohawk, qui ont été utilisés au sol.

Comme le design fait partie intégrante de la vie du personnel, il était important de choisir du mobilier bien fabriqué et proposant une multitude de finis. « Nos designers aiment beaucoup l’esthétique du mobilier et le rangement personnalisé pour les outils de travail (fils, nuanciers, échantillons de tapis, plans de CAO, etc.), ajoute Jackie Dettmar. Teknion nous a aidés à créer des postes de travail esthétiques, épurés, légers, fonctionnels et assez flexibles pour intégrer le rangement indispensable à nos designers. »

Pour respecter les critères des pétales « Matériel » et « Santé et bien-être » du Défi, quelques postes de travail assis-debout Livello ont été intégrés aux espaces communs, qui permettent aux employés d’y travailler debout avec leur ordinateur portable. Dans l’espace de formation, surnommé l’Université Mohawk, on trouve des chaises Variable confortables et ergonomiques. « Nos bureaux fournissent non seulement un lieu sain et esthétique à notre personnel, mais ils constituent aussi un fabuleux espace d’exposition pour notre clientèle. Il s’agit aussi d’une excellente mise en valeur de l’International Living Future Institute, du Défi du bâtiment vivant et de l’importance de la transparence et de l’élimination des produits de la liste rouge », conclut Jackie Dettmar.

« Il s’agit d’un laboratoire vivant qui démontre que, parmi les effets touchant les humains, ceux qu’ont les matériaux sont parmi les plus importants », ajoute Tracy Backus, qui explique que de tels projets fournissent aussi une excellente occasion de faire preuve de leadership, d’avoir des discussions et de proposer des forums qui peuvent renseigner quiconque s’intéresse à l’aspect restaurateur du développement durable.

L’environnement peut aussi être un outil de recrutement de personnel, selon Jackie Dettmar. « Au fil des ans, nous avons recruté beaucoup de diplômés du SCAD. Cet espace sera invitant pour les jeunes designers et nous aidera à attirer et à retenir des talents », explique-t-elle. Il s’agit aussi du premier projet conçu par les étudiantes et étudiants de l’établissement à être construit, donc c’est un rêve devenu réalité pour Bradley Odom, qui espère que l’espace inspirera les prochaines générations de designers.



« Mohawk souhaitait aménager un environnement de travail ouvert et susciter un changement de paradigme dans sa culture grâce à un espace favorisant la collaboration. »

Des fauteuils Fractals de Studio TK définissent aussi quatre zones de détente, qui sont installées autour du noyau du bureau et qui encadrent deux grandes tables de travail Expansion modifiées pour accueillir les échantillons de tapis de Mohawk.

L’espace de 3 000 m² (33 000 pi²), où les travaux se sont terminés en mars 2016, accueillera l’équipe de design de l’entreprise et sera probablement le premier projet à obtenir la certification du Défi du bâtiment vivant du sud-est des États-Unis.

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